Relâché d’une buse dans l’arrageois
Nous relayons l’article de la Voix du Nord concernant un relâcher de buses dans l’Arrageois la semaine dernière.
Un bel exemple de collaboration entre le centre de soins OISO, le Groupe ornithologique du Nord, la LPO 62 et la Communauté Urbaine d’Arras.
Bon vent à ces beaux rapaces !
ARRAGEOIS Par N. A. | Publié le 22/03/2017 Voix du nord
Des buses remises en liberté au bois de Maroeuil, à la citadelle et Artoipole
L’association Oiso d’Inxent, accompagnée par la Ligue de protection des oiseaux et le Groupement ornithologique du Nord, a procédé à des libérations de buses au bois de Maroeuil, dans celui de la citadelle à Arras et sur le territoire communautaire à Artoipole, ce mercredi. Le but est simple : préserver autant que faire se peut, la biodiversité sur le territoire.
Coralie Geslin, intervenante de l’association OISO, et, dans ses mains, un joli spécimen de buse relâchée ce mercredi matin à la citadelle.
Mal aimés, ces rapaces, comme les busards, subissent les affres de la chasse et de l’agriculture intensive. C’est pour ces raisons que l’association Oiso, basée à Inxent, recueille chaque année ces rapaces blessés dans nos champs et dans nos forêts, souvent confiés par des chasseurs ou agriculteurs soucieux de préserver l’environnement. Sur les 1 203 volatiles (buses, faucons pèlerins, busards, épervier, crécelles) recueillis et soignés par Oiso, 2,5 % étaient blessés par des plombs.
Les libérations de ces animaux s’effectuent en hiver et au printemps hors des périodes de chasse. Les buses ne nichent d’ailleurs pas forcément dans le territoire où elles ont été relâchées. Cette race locale de grand rapace émigre souvent de l’est vers nos régions en hiver et s’adapte très bien à nos climats et au biotope environnant.
Précisons que ces espèces ne sont pas classées nuisibles, mais sont protégées et que ceux qui les abattent volontairement peuvent être passibles d’une amende et de deux ans de prison.