Un danger bien commun

Le chat, ce redoutable tueur ronronnant, a une activité de chasse variable selon les individus. Selon son âge, sa condition physique, son tempérament … son nombre de proies sera plus ou moins variable.

Selon des études, on estime qu’un chat errant peut consacrer 12 heures par jour à la prédation, contre 3 heures par jour pour un chat de propriétaire

Le chat aime jouer, même s’il est bien nourri, par son instinct, il aimera chasser et courir après ses proies … l’objectif étant de jouer. S’il ne joue pas assez, il pourra montrer des moments d’agressivité à l’aube ou au crépuscule où l’activité prédatrice est la plus forte.

La prédation du chat atteint son pic au printemps car il profite de l’envol des jeunes oisillons hors du nid et de leur insouciance du monde extérieur.

Des solutions simples peuvent être mises en place pour limiter ce comportement, comme par exemple :

  • Faire stériliser son chat : comme de nombreuses associations de protection des animaux le préconisent, la stérilisation permet non seulement de limiter la prolifération des chats, mais aussi les naissances non souhaitées et les abandons. D’autant plus, les chats stérilisés ont une espérance de vie plus longue, sont moins agressifs et effectuent moins de vagabondage.
  • Assurer une alimentation de qualité : en proposant une alimentation en libre-service, le chat limitera ses déplacements à la recherche de proies.
  • Stimuler son chat : jouer avec lui, lui permet d’extérioriser son instinct chasseur. Ficelle, bouchon de liège, boite en carton … tous les moyens sont bons pour le stimuler.

N’hésitez pas à retrouver d’autres conseils de la LPO France sur ce document et si besoin, vous pouvez vous rapprocher du Réseau SOS Faune Sauvage au 07 72 22 51 40

Merci pour votre compréhension.

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